Après un match très médiocre à Montlouis, l’ESO 3 se devait de réagir en recevant le Ripault 3, avant-dernier au classement et possible relégable, mais qui avait également posé de gros problème à l’aller puisque les Oésiens avaient du s’employer pour remporter une victoire en 5 sets disputés.
Et sur les premiers points, le fantôme de Montlouis était encore présent ; donnant des points trop facilement, les rouge et noir se faisaient peu à peu distancer (1-2, 2-4, 3-7). Mais cette fois, la combativité était là , et les joueurs rentraient enfin dans le match, remontant au score (7-9), avant de finalement virer en tête (11-9) et de creuser l’écart (14-10). Le Ripault réagissait mais ne pouvait que maintenir l’écart, sans le réduire (19-15, 23-19) et s’inclinait donc 25-21.
Le second set repart à peu près sur le même tempo, avec une équipe de l’ESO parfois brouillonne, mais dynamique et volontaire, qui réussit à prendre le meilleur dans le jeu (3-1, 6-4, 11-7, 16-12, 18-13). Le Ripault revient alors un peu (18-15), mais l’ESO recule pour mieux sauter : grâce à de très bons services bien suivis dans le jeu, les locaux infligent un cinglant 7-0 aux joueurs du Ripault, qui conclut ce set sur un sentiment d’euphorie pour les Oésiens (25-15).
Dans le troisième set, l’ESO fait tourner l’effectif et Arnaud, habituellement attaquant, s’essaie à la passe, avec une certaine réussite. Loin de s’enrayer, la machine oésienne tourne bien (3-1, 6-5, 10-7, 16-14). Le Ripault résiste, mais ne parvient pas à inverser la tendance. Malgré un écart assez faibles, les joueurs de l’ESO restent sereins et appliqués, pour faire la course en tête (20-17, 22-20), et finalement s’imposer en 3 manches sèches (25-22).
Une victoire nette et sans bavure, où l’on retiendra, plus que le score, que l’ESO 3 a retrouvé son jeu, et son dynamisme. Cette fois, les Oésiens y étaient, et ils l’ont prouvé en délivrant une belle prestation face à un adversaire beaucoup moins accrocheur qu’à l’aller, et qui a parfois semblé résigné face à l’ardeur des locaux.
Avec ce succès, l’ESO se redonne de l’air. Non seulement le maintien en poule D est officiellement assuré (alors que de son côté, le Ripault ne peut officiellement plus monter en C), mais en plus, l’équipe est assurée de finir 4ème dans le pire des cas ; et gagner un petit set sur les 5 matchs restants lui assurera au minimum la 3ème place !
Mais c’est bien entendu le haut du tableau que visera l’ESO 3, notamment en recevant l’ogre Saint Cyr la semaine prochaine.
On regrettera quand même les quelques « pinaillages » du Ripault juste après la fin du match alors que l’ESO a quand même fait un match très fair-play (les balles litigieuses n’ont pas été rejouées : à chaque fois, le point a été donné au Ripault sans discussion…). Vu les remarques qui ont été lancées, il sera sans doute bon de rappeler quelques règles de volley-ball, issues des dernières règles FIVB :
11.1.2 – Après la frappe d’attaque, le joueur est autorisé à passer la main de l’autre côté du filet, à  condition que le contact du ballon ait eu lieu dans son propre espace de jeu.
Chose qui a été reprochée à un de nos joueurs ; cette règle indique que c’est parfaitement valable. Autre sujet abordé, le passement des bras chez l’adversaire lors d’un contre. Là encore, c’est très clair :
14.3 – Lors du contre, le joueur peut passer ses mains et ses bras par-dessus le filet, à condition que cette action ne gêne pas celle de l’adversaire. Il n’est donc pas permis de toucher le ballon par-dessus le filet tant que l’adversaire n’a pas exécuté une frappe d’attaque.
Etant rappelé qu’une frappe d’attaque se définit comme « Toute action envoyant le ballon en direction de l’adversaire, à l’exception du service et du contre » (13.1.1). Donc du moment que l’adversaire tente d’envoyer le ballon dans le camp adverse, le contreur a le droit de passer ses bras de l’autre côté.
J’en profite aussi pour évoquer une règle assez méconnue :
9.3.2 – à la première touche de l’équipe, le ballon peut toucher consécutivement plusieurs parties du corps à condition que ces contacts aient lieu au cours de la même action.
Donc sur réception d’un service par exemple, si le réceptionneur tente une manchette, et que le ballon touche ses bras puis sa tête ou sa poitrine (sur le rebond) sans que le joueur ait changé de mouvement, il n’y a pas double touche.