Après deux matchs bien maîtrisés face à l’ASPO 3 (3-0) et Monts 2 (3-1), l’équipe 3 affrontait une équipe de Paul Bert qui laissait en suspend beaucoup de questions sur son niveau, et sur ses joueurs, puisque venant de poule B, avec un effectif profondément remanié, et restant sur une défaite sèche contre Montlouis, mais également sur un succès contre Sainte Maure 2…
A l’entame du match, l’ESO 3 ne se posait pas de question. Comme sur les rencontres précédentes, l’équipe démarrait tambour battant,  et comme sur les autres rencontres, l’adversaire devait durement subir la loi des rouge et noir. Présent dans tous les secteurs de jeu, brillant au service, l’un de ses points forts sur ce premier set, l’ESO étouffait son adversaire en mettant à mal sa défense, l’empêchant de construire correctement son jeu. Les points défilaient (10-03, 15-05, 20-07), et l’ESO terminait en apothéose, en concluant cette manche sur un ace (25-08).
Le second set semblait devoir se dérouler comme le premier, puisqu’à nouveau, les visiteurs se détachaient (8-3, 10-5). L’avance n’était pas aussi nette que dans le premier set, mais restait très confortable (17-10). Et là , la machine s’enraye ! Paul Bert a pris ses repères et profite des hésitations oésiennes pour poser son jeu, et enfin construire. Les attaquants font parler la poudre, tandis que du côté de l’ESO, plus les points défilent, et plus on a des difficultés sur le dernier geste : soit l’attaque est « forcée » et sort ou termine dans le filet, soit l’attaque est retenue, mais au point que Paul Bert n’est pas en difficulté sur la défense, et peut donc construire proprement. Et les rares fois où les attaques oésiennes sont correctes, c’est le bloc adverse qui s’impose. Paul Bert revient ainsi à seulement 2 longueurs de l’ESO (20-18, 21-19). Mais enfin l’ESO réagit : malgré ce mauvais passage, l’équipe mène toujours, il lui suffit juste de retrouver son jeu. C’est alors le mental qui parle, et l’ESO 3, sans être impériale, parvient à reprendre le contrôle du jeu dans le money-time, et remporte la seconde manche 25-21.
Début du troisième set. Paul Bert est mené 2 sets à rien, et paradoxalement, la crispation est clairement du côté oésien. La peur de retomber dans les travers du second set les conduit justement à reproduire les mêmes erreurs, à manquer de fluidité dans le jeu. Par chance, l’ESO produit un minimum de jeu pour ne pas être lâchée, et les deux équipes se retrouvent au coude-à -coude (5-4, 8-9, 10-10, 13-13). Le set qui se profile semble serré et très incertain. Mais à nouveau, l’ESO parvient à se libérer de la pression, et prend de l’avance. Paul Bert ne lâche pas prise, et tente bien de résister, maintenant que son jeu est en place, mais les Oésiens réussissent à varier suffisamment leur jeu et à jouer intelligemment dans les trous pour enfin créer le break (17-14) et creuser l’écart (20-15). Les rouge et noir poursuivent sur leur lancée, retrouvant leur allant du premier set, et ne seront plus inquiétés jusqu’au coup de sifflet final (25-16).
Une troisième victoire, importante, qui confirme la bonne santé de l’ESO 3. L’équipe a prouvé qu’elle avait un mental solide pour ne pas sombrer face à l’adversité, et qu’elle réussit à garder un niveau de jeu constant et satisfaisant dans l’ensemble. Il faut maintenant trouver une plus grande confiance en elle pour aller de l’avant et savoir oublier les petits passages à vide. Prochain match mercredi face à Montlouis 1, ex-pensionnaire de poule C, rétrogradé en D suite à la création de la poule F.