Les 4 équipes de l’ESO volley-ball ont connu des difficultés plus ou moins grandes pour la première journée retour…
L’ESO 1 : au retour comme à l’aller…
Comme à l’aller, l’équipe 1 s’est inclinée en 4 manches face à l’US Renaudine. Un résultat qui ne change pas grand-chose au classement de l’ESO 1 (7ème), même si aucun autre résultat de poule A n’est encore connu.
L’équipe 1 reste néanmoins sur 6 défaites consécutives, et devra se remettre en confiance en mettant fin à cette série noire. La tâche s’annonce toutefois compliquée puisque le prochain match sera face à Azay, 4ème du classement…
L’ESO 2 assure l’essentiel
Reprise difficile aussi pour l’ESO 2, qui jouait pourtant à domicile, contre Paul Bert, actuelle lanterne rouge, et qui ne se déplaçait qu’à 5 joueurs. L’équipe 2 prend d’emblée quelques points d’avance dans le premier set (4-2, 7-4), mais sans réussir à décrocher son adversaire (8-7, 13-11). L’ESO joue arrêtée, commet beaucoup d’erreurs (6 services ratés sur les 14 premiers points de Paul Bert), tandis que les visiteurs jouent crânement leur chance. Le scénario se poursuit ainsi (16-14, 22-19), jusqu’à ce que l’ESO craque au pire moment : une première fois, permettant à Paul Bert de revenir à 22-22, puis une seconde qui remet les deux équipes à égalité (de 24-22 à 24-24) ! Mais les Oésiens s’appliquent sur les derniers points, et sortent finalement vainqueurs de set, à l’arrachée : 27-25.
Le deuxième set repart exactement sur les mêmes bases : une équipe de Paul Bert limitée, notamment en attaque, mais très présente en défense et qui pousse une équipe oésienne fébrile à la faute suffisamment souvent pour rester à sa hauteur (5-5, 8-6, 11-11). C’est même Paul Bert qui prend l’avantage à la moitié du set (13-15), face à des joueurs Oésiens hésitants en défense et mal servis en attaque. L’ESO 2 fait néanmoins l’effort, s’applique davantage, et sans être rassurante, l’équipe recolle au score (20-20), avant de terminer plus sereinement (25-21).
Pour le troisième set, l’ESO décide de mettre en place son nouveau système de jeu (que nous ne dévoilerons pas ici pour ne pas gâcher la surprise à nos futurs adversaires ! 
) : quitte à mal jouer, autant tenter quelque chose. Et là , le miracle s’opère enfin : on a retrouvé l’ESO 2 ! Après un moment de flottement où l’équipe a un peu cherché ses placements (2-4), le système mis en place semble avoir décontenancé Paul Bert, tandis que les Oésiens trouvaient leur rythme de croisière (10-6). Le passage de Dom au service fut terrible pour les visiteurs, qui encaissaient un 10-0 sur de bonnes constructions de l’ESO 2, tuant tout suspense dans ce set (21-7). Les Oésiens déroulaient face à des adversaires qui n’y croyaient plus, et signaient leur plus gros écart de la saison dans un set (25-09).
Un troisième set qui faisait partiellement oublier la médiocrité des deux précédents, et laissait augurer de bonnes choses pour la suite. Le large score de la dernière manche n’était évidemment pas seulement du au nouveau système de jeu (la fatigue, la résignation chez Paul Bert, et une plus grande application côté Oésien ont également joué), mais le bilan sur ce point reste plutôt positif.
Il faudra néanmoins afficher un visage plus serein pour réitérer la semaine prochaine l’exploit de l’aller en terre Montoise…
L’ESO 3 a touché la victoire… du pied !
L’histoire est un éternel recommencement, dit-on. Mais les personnages, eux, changent, et l’ESO 3 l’a découvert à ses dépens. Le match débutait pourtant bien, avec un premier set dominé par les Oésiens ; commettant peu de fautes, l’équipe construit bien, et le score défile à son avantage (9-4, 18-10), pour conclure logiquement à 25-17.
Le second set voit hélas cette belle machine s’enrayer : encaissant d’entrée un 0-6, l’ESO court après le score, et son jeu se délite. Les joueurs sont figés, et doutent. Si les Oésiens parviennent à stopper l’hémorragie, ils ne réussissent hélas pas à réduire l’écart (06-11, 13-20), et Montlouis égalise à 1 set partout (17-25).
Dans le troisième set, le jeu s’équilibre, mais Montlouis reste devant. Sur une série de services, les locaux vont même creuser l’écart, alors que l’ESO est en difficulté sur une position inhabituelle au centre. Montlouis prend l’avantage en remportant ce set 17-25.
Quatrième set, l’ESO retrouve enfin son jeu du premier set, et est présente dans tous les secteurs de jeu. Elle prend l’avantage dès l’entame de la manche, et conservera l’avantage jusqu’au bout, pour s’offrir un tie-break (25-18).
Comme à l’aller, les deux équipes doivent donc en passer par une manche décisive pour se départager. A domicile, l’ESO avait vu Montlouis mener avant d’égaliser pour finalement remporter le match. Cette fois, l’ESO semblait vouloir dominer les débats d’emblée, et prend un avantage conséquent dès le départ (5-0), qu’elle conserve une bonne partie du set (8-3, 10-6). Mais alors que l’ESO semble sur de bons rails, la réception cafouille, permettant à Montlouis de revenir, grâce à une série de services, à 13-11 ! L’issue du match est incertaine, mais l’ESO semble malgré tout tenir le bon bout en s’octroyant la première balle de set (14-13). Et la victoire est palpable lorsque, sur le point suivant, une relance de Montlouis semble devoir fuir le terrain des Oésiens ! La balle est out : 15-13 pour l’ESO et un succès 3-2 in extremis !
… Mais non, hélas, la réalité sera bien plus cruelle : cette fameuse balle out touche le bout du pied d’une joueuse de l’ESO qui n’a pu s’écarter à temps, et Montlouis égalise donc à 14-14. Un accident, qui aurait pu arriver à n’importe qui, mais surtout, qui tombe au plus mauvais moment. Derrière, Montlouis ne lâche rien, et le mental jouant certainement, l’ESO perd les 2 points suivants, et c’est donc Montlouis qui s’impose 16-14 et gagne le match.
Une défaite sur le fil, donc, qui laisse l’ESO 3 à la 5ème place du classement. Les regrets étaient forcément grands à la fin du match, mais nul doute que s’il fallait chercher une cause à ce revers, on se tournerait davantage vers la série de services qui a permis à Montlouis de revenir à un moment clé du tie-break, que vers ce petit bout de basket qui traînait…
Il faudra en tout cas se ressaisir pour la réception de Sainte-Maure 2, vainqueur de Chambray 4 par 3-1.
L’ESO 4 toujours en cale sèche
Pas de surprise pour l’ESO 4 ; confrontée à une équipe de Bouygues qui pointe à la 5ème place de la poule E, les Oésiens n’auront pas pu exister, hormis dans le 3ème set. Sur les deux premiers, l’ESO est passée de Charybde en Scylla, en s’inclinant d’abord 15-25 puis 07-25, et en perdant au passage Sébastien (blessure à la cheville). Il faudra un troisième set un peu plus sérieux pour voir l’ESO tenir le choc. Le score sera serré tout du long, et ce sera même Bouygues qui devra courir un peu après. Mais plus rigoureux et mieux organisés dans leur jeu, les joueurs de Bouygues ont construit patiemment leur remontée, puis leur succès dans cette dernière manche (23-25), où les Oésiens n’auront toutefois pas démérité.
Le déplacement mercredi à Château-Renault contre le 3ème du classement s’annonce d’ores et déjà compliqué…
