Seule l’ESO 3 jouait cette semaine ; les équipes 1 et 2 ont en effet terminé leurs matchs aller, tandis que l’ESO 4 est exempte.
L’ESO 3 n’avait toujours pas débloqué son compteur après 9 journées, et face à l’US Renaudine 2, qui avec ses matchs de retard, pourrait espérer pointer à la 3ème ou 4ème place, la tâche semblait difficile, et elle le fut effectivement, d’autant que les conditions n’étaient pas pour avantager l’ESO (pas de remplaçant, un seul « vrai » passeur).
Dans le premier set, si l’USR prenait l’ascendant sur les premiers points (2-4), l’ESO réagissait bien pour recoller au score et même passer devant (8-7). Développant un jeu simple mais efficace, l’ESO 3 creusait même l’écart jusqu’à contraindre l’USR de prendre un temps mort (15-10). L’équipe de Château-Renault trouvait des ressources pour réduire l’écart, mais l’ESO résistait jusqu’au bout et s’imposait finalement 25-22.
La sérénité du premier set retombait hélas comme un soufflet dans le suivant. Contrastant avec le jeu posé et appliqué du premier set, le volley déployé par l’ESO dans la seconde manche était catastrophique ; outre un problème évident pour trouver un passeur de substitution, les Oésiens donnaient les points à l’adversaire, notamment au service (avec une série de 4 services ratés à la suite), mais aussi sur de simples balles de relance. L’USR, qui prenait un peu mieux ses marques, enfonçait le clou et l’écart grandissait tout au fil du set (1-4, 4-10, 5-15, 8-20). L’ESO s’inclinait finalement 11-25 dans un set qui était l’exact opposé du précédent.
Dans le troisième set, l’ESO retrouvait un jeu plus posé, et se rassurait. Le score restait serré tout au long du set, même si l’USR parvenait à garder une ou deux longueurs d’avance. Corrigeant ses problèmes au service, l’ESO résistait vaillamment. La différence se faisait sur le plan offensif, où Château-Renault était indiscutablement plus percutant. En fin de set, l’ESO tentait de « forcer » ses points en attaque, mais sans réussite. L’USR se détachait alors plus nettement pour s’imposer 25-20.
Le quatrième set débutait un peu comme le 2ème, avec quelques fautes directes de l’ESO qui permettaient à l’USR de prendre une bonne avance (1-4, 3-7, 5-10). Les Oésiens se reprenaient enfin et opéraient une petite remontée (15-17) sans toutefois parvenir à égaliser. Toujours handicapée par l’absence d’un second passeur, l’ESO courait après le score tandis que l’USR maîtrisait plutôt bien son sujet, et accentuait son avance grâce à de bonnes attaques. L’ESO se battait jusqu’au bout, mais ne pouvait que retarder l’inéluctable. L’USR empochait le dernier set 25-18.
La belle résistance offerte par l’ESO est donc plutôt encourageante. Le principal problème de l’équipe est qu’elle n’arrive pas à s’organiser correctement ; on a encore le sentiment qu’elle est en réglage, alors qu’on est pourtant à mi-saison. L’équipe a du mal à garder un effectif constant au fil des matchs et doit donc composer à chaque match en fonction des joueurs présents.
L’ESO 3 joue la semaine prochaine contre Chambray 4, et espérera donc à nouveau obtenir sa première victoire, qui sera un premier pas important en vue du maintien… Un objectif qui reste possible, au vu de ce qu’a montré l’équipe face à l’USR, mais qu’il va falloir commencer à concrétiser. Espérons donc que le « réveil » de l’équipe 3 n’interviendra pas trop tard…